Un remboursement d’un prêt n’est pas payé ou votre société a connu un problème financier, le créancier peut procéder à une démarche de saisie immobilière de votre établissement. La saisie immobilière est un processus initié par un créancier quand un débiteur n’a pas remboursé comme prévu son crédit. Réagir au plus vite s’avère indispensable pour faire face aux enchères immobilières, car plus vous attendez, plus vous risquez de perdre votre bien. Quelques points clés doivent être maîtrisés pour s’échapper à une saisie immobilière.

Le déroulement d’une procédure de saisie immobilière

La procédure de saisie immobilière s’effectue généralement en quatre étapes : la notification de la procédure de saisie, la publication du commandement, l’audience d’orientation, la décision du juge. La notification consiste à envoyer au débiteur une lettre de mise en demeure de payer avec des mentions obligatoires précises. Si le débiteur ne réagit pas ou refuse d’effectuer le remboursement de sa créance dans un délai de huit jours, la procédure de saisie immobilière peut être lancée. Le commandement sera publié au service de publicité foncière et traité au tribunal de grande instance après deux mois d’assignation du débiteur. Pendant l’audience d’orientation, les deux éléments prennent leurs défenses devant le juge. Le débiteur aura l’occasion durant cette audience de proposer une vente amiable pour éviter une vente aux enchères publiques.Concernant la procédure de recouvrement, divers experts possèdent la capacité d’intervenir à tout moment. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter dans les sites internet les différents types de recouvrement. À l’issue de l’audience, le juge va décider la suite de la procédure de saisie. Le juge peut autoriser la vente amiable du bien immobilier si le débiteur a rempli la demande. Il peut ordonner la vente sur saisie forcée ; suspendre ou arrêter la procédure de saisie immobilière.

Le réméré, un premier recours pour éviter ou arrêter une saisie immobilière

Sous la menace d’une saisie judiciaire, beaucoup de personnes se soucient beaucoup à une vente de son bien en trop peu de temps. Ils se retrouvent ainsi en difficulté afin de garder leur bien tout en réglant les problèmes financiers. Le réméré s’avère la réponse adéquate pour de nombreuses situations (surendettement, hypothèque, non-paiement d’un crédit, etc.) lors d’une procédure de saisie immobilière. La vente à réméré, qui est établi dès le début du contrat, peut vous aider à gagner plus de temps pour générer l’argent nécessaire afin d’éviter la saisie immobilière ou la vente judiciaire. La vente à réméré n’est pas une vente définitive, car le propriétaire bénéficie d’un droit à acquérir à nouveau son bien auprès de l’acheteur. Ainsi, vous pouvez mettre en sécurité vos biens afin de profiter à nouveau.

Des résolutions légales pour éviter la saisie immobilière

La loi prévoit un certain recours au cas où le débiteur n’arriverait pas à payer ses dettes au créancier. La commission de surendettement peut offrir une aide au débiteur. Le débiteur peut encore protéger ses biens lorsque la procédure de saisie est déjà déclenchée avec une justification à apurer sa dette avec le loyer de l’immeuble sur 2 ans. Et enfin, si la valeur de ses biens saisis excède largement le montant du crédit, le débiteur a toujours le droit à une réclamation lors de la procédure de saisie.

Ainsi, la procédure de saisie immobilière s’avère très longue et difficile. Consulter un spécialiste en la matière devient nécessaire afin d’examiner de près vos contraintes et éviter les ventes aux enchères. Parfois, la procédure ne laisse jamais de la chance au débiteur de garder ses biens immobiliers. Mais la vente à réméré offre la possibilité de conserver ses biens ou procéder à la vente amiable.

Qu’on soit en difficulté de rembourser un credit ou qu’après calcul, rassembler son crédit immobiliers et son crédit à la consommation est plus bénéfique, on peut toujours recourir à un regroupement de crédit. Comment s’y prendre ?

À quoi consiste un regroupement de crédits ?

Par définition, regrouper consiste à réunir plusieurs éléments en un seul. Le regroupement de credits est donc une solution qui permet de rassembler tous les prêts contractés par un débiteur en un seul crédit grâce à un nouveau contrat. Parfois appelé rachat de credit ou restructuration de credit, le regroupement de credits facilite la gestion des dettes. Pour être plus explicite, une institution financière comme kg-solution négoce auprès d’un autre créancier, afin d’anticiper (racheter les crédits de son client) le remboursement des crédits immobiliers ou à la consommation, et propose un nouveau contrat de crédit au débiteur (son client). Cette stratégie permet, soit de rallonger la durée de remboursement, soit de bénéficier d’une réduction au niveau du taux de crédit, soit les deux à la fois. Par ailleurs, il faut noter qu’en anticipant le remboursement d’un prêt financier, on peut éviter le surendettement et alléger sa situation financière, puisque les mensualités diminuent.

Contacter un spécialiste pour regrouper ses crédits

En plus de la consolidation des crédits, on a toujours la possibilité de demander de l’argent supplémentaire. Le surplus peut servir à financer d’autres projets. Le calcul d’une restructuration de crédit n’est pas si simple comme il en a l’air. Du coup, il faut demander l’avis et les conseils d’un spécialiste du métier pour déterminer s’il s’agit de la meilleure décision à prendre. Il faut ainsi consulter un comparateur de rachat de crédit ou faire appel au service d’un courtier spécialisé dans le domaine.

Un comparateur est un outil gratuit qui permet d’analyser les données qu’on met à sa disposition et propose par la suite les alternatives possibles. Ce service met en évidence les options de regroupement de crédits possibles et correspondant à vos critères.Cependant, les estimations ne sont que des aperçus. Pour avoir plus d’informations, il faut contacter le responsable. Par conséquent, il est recommandé de recourir au service d’un courtier. Ce dernier connait très bien le marché. C’est un expert indépendant qui est en mesure de trouver le meilleur contrat pour son client. Pour cela, il va analyser la situation de son client et adapter les offres en fonction de son profil et ses capacités de remboursement. Ses services peuvent être gratuits ou payants.

Les avantages d’un regroupement de crédits

Plusieurs raisons peuvent pousser les gens à opter pour le regroupement de crédit. D’abord, cette option permet de rééquilibrer son budget à long terme. En effet, avec deux ou plusieurs mensualités (qui sont parfois difficiles à gérer), on a du mal à stabiliser la situation financière. Cependant, avec une seule mensualité, la gestion des revenus sera plus aisée. D’autant plus que la nouvelle mensualité est beaucoup plus inférieure à la somme des mensualités à regrouper. De la sorte, si on est dans une situation où l’on a du mal à rembourser ses mensualités, négocier un rachat de credit conso est certainement la meilleure des solutions afin d’éviter le fichage bancaire et le surendettement.

Se retrouver pris dans les filets des remboursements de nombreuses dettes à la fois est chose courante pour les ménages. La plupart de ces familles souffrent d’un minime reste à vivre à cause des mensualités de chaque dette qui, cumulées, deviennent trop lourdes à supporter. Ainsi, le regroupement de crédits constitue la solution idéale pour certains ménages afin d’améliorer leurs conditions de vie. Il s’agit d’une opération permettant le rachat de tous ses prêts pour n’en faire qu’un, grâce à une nouvelle souscription. Les principaux avantages que présente cette opération sont la baisse considérable de la mensualité et le fait qu’à partir du rachat, le remboursement ne se fera plus qu’auprès d’un seul interlocuteur. Le regroupement de prêt faciliterait alors la vie de plusieurs personnes. Cependant, nul ne peut y accéder sans répondre, au préalable, à quelques critères. 

Quels crédits racheter ?

Quand le nombre de dettes est trop élevé, se demander lesquels d’entre eux peuvent être regroupés est tout à fait normal. Et tous les types de crédits ne sont, évidemment, pas éligibles. Parmi ceux qui le sont, tous les crédits à la consommation à savoir : immobiliers, auto, travaux, renouvelables, prêts personnels ou encore les découverts bancaires. Le rachat de crédit conso ne va pas dépendre des conditions dans lesquelles ils ont été octroyés (existence ou absence d’hypothèque, la variation du taux).

Il est à noter que certains arriérés professionnels ne peuvent être rachetés. Un retard de paiement URSSAF ou TVA ou encore une quelconque dette liée aux jeux ne pourront jamais faire partie d’un dossier regroupement de crédit.

Les critères d’éligibilité

Le demandeur doit avoir entre 25 et 75 ans, en général pour pouvoir regrouper ses prêts.

La question d’hébergement peut souvent poser problème s’il est gratuit. Être propriétaire ou locataire de son domicile peut favoriser l’acceptation de son dossier chez certains organismes.

Avoir un CDI ou être à la retraire est aussi un avantage dans le montage d’un dossier de regroupement pour leur stabilité financière. Les travailleurs dans les professions libérales doivent quant à eux avoir un justificatif de la stabilité de leurs revenus sur une période donnée. En effet, le revenu est un critère rédhibitoire, car il doit dépasser le seuil minimal par mois pour être acceptable.

Être fiché à la Banque de France ficp ou fcc empêche aussi le rachat.

Pour regrouper ses dettes, un minimum deux crédits en cours de remboursement est obligatoire, dont un crédit à la consommation. La possibilité d’un rachat de crédit commence à partir d’un certain seuil de montant, qui varie selon l’interlocuteur.  

Que faire en cas de refus ?

Un cas de refus ne doit pas rebuter totalement, car les critères d’éligibilités sont très variés d’un organisme à une autre. La possibilité de voir son dossier accepté ailleurs est donc à prévoir. Tester son éligibilité en ligne est aussi possible avant d’envoyer les demandes de regroupement de prêt. Une autre solution consiste à faire appel à un courtier. Ce dernier a effectivement plus de chance de trouver un compromis avec ces nombreuses relations.

Le factoring ou l’affacturage est un élément destiné à aider les entreprises ayant des problèmes dans la trésorerie. Elles peuvent avoir des sommes importantes avec la facture client avant les dates d’échéance. Le factor ou l’établissement financier s’occupe de la partie administrative. L’affacturage a plusieurs avantages du point de vue financier.

Qu’est-ce que l’affacturage ?

Affacturage définition : il s’agit d’une technique de gestion que l’on met en place pour simplifier la partie financière d’une entreprise. Effectivement, c’est une entreprise financière que l’on prénomme le factor qui va s’occuper de la partie administrative financière. 

Cette technique est surtout réservée aux artisans et aux différents types d’entreprises. Ainsi, il s’adresse aux entreprises qui œuvrent dans n’importe quel secteur d’activité. Il ne tient pas non plus compte de la taille de l’entreprise. Qu’elle exporte ou non, ce n’est pas un problème.

Pour profiter de cette technique, il faut que toutes les factures clients soient pour les sociétés privées ou pour les organismes publics. Par ailleurs, ce n’est pas possible si vous avez des clients particuliers, ils doivent être des professionnels. Et en plus de cela, vous devez limiter la date de paiement pour chacun d’eux. Cliquez ici pour avoir plus d’information.

Comment ça marche ?

D’après l’affacturage def, seules les entreprises qui ont des factures clients qui peuvent recourir à l’affacturage et percevoir leur argent via le factor. Ainsi, la transaction devient plus rapide puisque ce dernier va s’occuper des tâches de relance. Par ailleurs, s’il y a des mauvais payeurs, il ne les prend pas en charge. 

Cependant, les établissements financiers proposent la signature d’un accord d’assurance-crédit pour que la société qu’ils représentent soit protégée. Pour le professionnalisme, les deux côtés vont aussi signer des clauses d’affacturage qui stipulent de façon claire l’encours total. Il s’agit de la somme des créances à céder. Ce contrat est valable pour une durée indéterminée. Ainsi, la société client peut rompre à tout moment le contrat après un préavis de 3 mois.

Par ailleurs, le factor va proposer la garantie avec un pourcentage de 5 à 25 % par rapport à l’encours total. Il va fixer le taux de la garantie selon l’étendue du risque qu’il va prendre. Il s’occupe de la perception de la facture avec laquelle il retire la garantie jusqu’à ce que le client paie totalement ce qu’il doit à l’entreprise. 

Il y a quelque frais lié à l’affacturage, c’est à l’entreprise de les verser sur le compte du factor. Il s’agit des frais de dossier pour les différentes procédures, de la commission d’affacturage et de la commission de financement.

Si l’une ou les deux parties décident de rompre le contrat, le fonds de garantie va être restitué à l’entreprise.

Les différentes versions de l’affacturage

On peut distinguer 6 versions de l’affacturage, mais elles reviennent toutes à la même notion. Tout d’abord, il y a l’affacturage standard. L’entreprise va remettre directement ses créances à l’établissement financier ou le factor. Après il va aviser les clients de la signature de contrat pour l’affutage.

L’affacturage semi-confidentiel, le facteur ne va pas rembourser les créances, cette tâche va rester pour l’entreprise. Ainsi, c’est auprès de l’entreprise que le client va faire le paiement. Cet affacturage notifié non géré est adapté pour les sociétés qui ont des chiffres d’affaires élevés.

L’affacturage confidentiel retient en secret l’accord signé entre l’entreprise et le factor. C’est donc auprès de l’entreprise qu’il va payer ses factures.

L’affacturage ponctuel concerne seulement une partie de la créance. Dans ce cas, il faut bien préciser dans le contrat les clients qui seront pris en charge par le factor. En plus, il est possible de combiner deux contrats d’affacturage, par exemple, un affacturage ponctuel et confidentiel.

L’affacturage inversé ou le reverse factoring, c’est le client qui va solliciter le service d’un factor pour payer ces dettes avant la date prévue. Après, quand tout est réglé, il va rembourser l’établissement financier qui s’est engagé pour lui.

L’affacturage import-export est destiné aux sociétés ayant des contrats commerciaux avec des entreprises à l’étranger. L’affacturage import permet à une société de faire des commandes avec des fournisseurs étrangers et payer la facture avant la date limite. Par contre, l’affacturage export est comme l’affacturage classique, mais avec des clients qui se situent à l’étranger.

Les avantages de l’affacturage

Si une entreprise signe un contrat d’affacturage, elle se décharge totalement ou en partie de la gestion de la trésorerie concernant les paiements et perceptions des factures. Ainsi, les clients vont payer leur due avant la date limite d’échéance. 

C’est à la fois très bénéfique pour l’administration que pour l’état de la trésorerie de l’entreprise. Effectivement, en signant un accord avec le factor, l’entreprise n’a plus besoin de faire des relances, elle ne s’occupe plus du recouvrement. En plus, comme il va recevoir l’argent dans le délai, il va pouvoir l’utiliser pour d’autres causes.

En outre, les impayés n’auront aucun impact majeur sur l’état de la trésorerie de la société. Le fonds de garantie va atténuer les conséquences des retards de paiement.

La crise sanitaire qui touche la France ainsi que de nombreux autres pays du monde depuis plusieurs mois maintenant est venue complètement bouleverser de nombreuses habitudes dans la vie de chacun, et notamment dans la vie professionnelle. Avec le covid, réunions et autres assemblées générales se font au compte goutte en réduisant au maximum le nombre de participants à celles-ci afin de limiter le risque de propagation du virus. Rien ne vous empêche de prendre rendez-vous avec votre avocat d’affaires, un avocat de Paris est rarement indisponible et peut aussi être joint par téléphone ou parfois par visioconférence, cependant qu’en est-il de l’approbation des comptes de votre entreprise ? Plusieurs mesures ont été mises en place par le gouvernement pour que vous puissiez continuer votre activité dans des conditions optimales malgré le covid, tout en protégeant au maximum les individus intervenants dans les démarches nécessaires à cela. Nous récapitulons ici l’importance de l’approbation des comptes ainsi que les changements dûs à la crise sanitaire en cours dans notre pays. En cas de doute, n’hésitez pas à vous tourner vers un avocat d’affaires qui saura répondre à vos questions et vous orienter vers les bonnes démarches. En effet, les avocats de Paris font partie des personnes les plus qualifiées pour vous renseigner sur les procédures actuelles, de plus un avocat spécialisé pourra vous accompagner dans toutes vos démarches.

 

Pourquoi faire approuver les comptes de mon entreprise ? 

Chaque année, les sociétés commerciales ont l’obligation de rédiger un bilan et un compte de résultat en y joignant des annexes pour rendre viables leurs documents de comptabilité. C’est généralement l’avocat d’affaires qui aide à la rédaction des comptes de l’entreprise suite au dépôt des comptes au tribunal. Ces deux démarches complémentaires sont obligatoires même pendant le covid et chaque avocat de Paris pourra vous expliquer en détail comment procéder. L’approbation des comptes d’une entreprise est obligatoire pour toutes les sociétés commerciales, les SCI en sont donc exemptés. En revanche, si vous êtes gérant d’une entreprise commerciale, votre avocat d’affaires vous conseillera plus que vivement de ne pas déroger à cette règle. En effet, au-delà de permettre aux éventuels investisseurs de la société de vérifier la bonne gestion de celle-ci, une complète transparence économique est demandée aux entreprises. Une amende de 9 000 euros pourra être dressée à l’encontre de toute société ne respectant pas cette demande même durant l’épidémie de covid, et l’aide d’un avocat de Paris ne pourra malheureusement rien y changer.

 

Comment procéder à l’approbation de vos comptes pendant le covid ?

 

Votre avocat d’affaires vous l’expliquera : en tant normal une assemblée générale a lieu dans les six mois suivant la clôture des comptes sociaux d’une entreprise (quatre mois pour les SAS), qui ont généralement lieu le 31 décembre de chaque année. Les avocats de Paris font donc en sorte d’être prêts pour cette assemblée ayant lieu impérativement avant le 30 juin de l’année suivante. Cependant, comment cela se passe-t-il pendant l’épidémie du covid qui touche actuellement la France ? Pour limiter le risque de propagation du virus, les assemblées générales se tiennent désormais à huis clos, ce qui signifie que les actionnaires ou les associés par exemple n’y participeront pas physiquement, mais prendront des décisions à distance. Cette assemblée devra également se tenir dans un lieu restreint par les mesures sanitaires mises en place depuis le début de l’épidémie du covid-19 et donc ne pas se tenir dans un endroit recevant beaucoup de public. Si vous le souhaitez, vous pouvez profiter de cette assemblée à huis clos pour faire approuver les comptes de votre entreprise, vous devrez donc prévenir à l’avance les intervenants ainsi que votre avocat d’affaires. Votre avocat de Paris vous confirmera également que les délais pour procéder à l’approbation de vos comptes ont été prolongés de trois mois, ils passent donc à neuf mois pour toutes les sociétés commerciales sauf pour les SAS qui disposent désormais de sept mois au lieu des quatre mois prévus initialement. Ces mesures ont été mises en place pour permettre aux entreprises qui ont été dans l’incapacité de s’occuper des documents à fournir ou d’organiser des rendez-vous liés à l’approbation de leurs comptes à cause de l’épidémie ou encore du confinement. 

Le recouvrement de créances est prévue par la loi. Il s’agit de l’utilisation de divers moyens pour obtenir le paiement de la dette du débiteur. Il existe également plusieurs types de créances. Quand deux particuliers sont concernés dans le cadre de créances civiles et des impôts, on parle de créances fiscales. On parle notamment de créances commerciales dans le cadre d’une entreprise. Le créancier désigne une personne physique ou morale due par le débiteur. Dans la plupart des cas, le recouvrement de créances est utilisé pour effectuer un paiement. Mais comment recouvrer ses créances ?

Les conditions de recouvrement d’une créance

En effet, la créance doit être justifiée : recouvrer une dette signifie qu’elle existe. Par conséquent, vous devrez fournir une preuve du caractère de la créance demandée. Cette preuve peut être établie par un document confirmant formellement le consentement de votre client (e-mail, fax, factures, etc.).

La créance doit également être liquide : lorsque la créance est définie dans un montant connu et déclaré sur tout document (facture, bon de commande signé, etc.) qui servira de base à son recouvrement, elle est appelée « créance liquide ».

La créance doit aussi être exigible : lorsque le délai de paiement donné à votre client a expiré et que les conditions de paiement sont remplies, la créance est exigible. Habituellement, la créance est exigible après la réception de la facture par le client.

L’attestation de la créance est effectuée par le créancier. En matière civile, la preuve de la réclamation doit être fournie par écrit (à quelques exceptions près). Lorsque les créances sont de nature commerciale, elles nécessitent une preuve significative (contrat, facture, devis, etc.) bien que la majorité des procédures de recouvrement soient simplifiées (mesures provisoires, ordres de paiement, etc.), la preuve peut être établie par tous moyens. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Le recouvrement à l’amiable

L’entreprise créancière peut directement assurer le recouvrement créance amiable ou par l’intermédiaire d’un tiers.

La première étape consiste à envoyer des rappels à vos clients débiteurs. Ce rappel doit contenir : l’adresse et le nom de votre entreprise, le montant et le fondement de votre créance, le nom de l’agence de recouvrement (dans le cas où l’action est externalisée). Il doit aussi mentionner l’indication prenant l’obligation de payer les modalités de paiement et la somme due ainsi que les textes législatifs.

Ensuite, les interventions auprès des clients se font par visite à domicile, par courrier ou bien par téléphone en fonction des cas. Pour un recouvrement efficace, ces actions doivent être suivies dans le temps, rythmées, cohérentes et planifiées. Pour les entreprises dont le cœur de métier n’est pas comme ça, ce n’est pas forcément facile. Pour cette situation, vous pouvez externaliser la procédure.

Le recouvrement judiciaire

Le recouvrement créance judiciaire consiste à portée l’affaire devant tribunal compétent après l’échec les règlements à l’amiable ainsi que les tentatives de négociation. Cette procédure vise à obtenir un paiement obligatoire de vos dettes par le client. La première étape consiste à obtenir un titre exécutoire de vos clients débiteurs. Ce document juridique doit être fourni par l’huissier de justice pour vous permettre de continuer l’exécution forcée de la créance. Le titre exécutoire du client peut être mis en œuvre conformément au droit interne français ou conformément à des accords spécifiques liés aux reconnaissances des décisions internationales. Il existe de nombreuses procédures judiciaires de recouvrement : l’injonction de payer, l’assignation au fonds et le référé provision.

Parfois, les procédures amiables et judiciaires de recouvrement engagées échouent. Dans ce cas, votre créance sera reclassée en « perte ». Vous pouvez ensuite collecter la TVA aux services fiscaux conformément aux lois en vigueur. 

Quand faire appel aux services d’une agence de recouvrement ?

Il est recommandé de faire appel aux services d’une agence avant de procéder au recouvrement judiciaire. En effet, après deux semaines de l’envoi d’une relance de recouvrement de créances sans réponse, il faut en envoyer une autre. L’étape de l’appel téléphonique est également importante si vous voulez percevoir une créance parce que cela donne une touche particulière à tous vos efforts de recouvrement. Bien que plusieurs débiteurs refusent de répondre aux appels des créanciers, certains seront quand même assez raisonnables et veulent parler de leur dette.

Lors de cet appel téléphonique, vous pourriez savoir les problèmes empêchant vos clients de payer leurs créances. Ils se montreront bien plus disposés à payer s’ils ressentent que vous souhaitez travailler avec eux avec une négociation. L’agence de recouvrement est la meilleure option pour donner la possibilité de payer la dette de vos clients dans des conditions favorables pour tout le monde.

Le fait d’être confronté à des impayés clients n’est jamais une situation facile à aborder, et peut rapidement mettre à mal la santé financière d’une entreprise. Même si cette dernière peut, elle-même, initier une démarche liée au recouvrement, le recours au service d’un cabinet spécialisé est de loin la meilleure option. Outre les stratégies habituellement employées, la procédure a d’ailleurs évolué, grâce à l’introduction d’une approche communautaire. Mais alors, que faut-il savoir sur cette solution à la fois innovant et plus accessible ?

En quoi consiste une procédure de recouvrement communautaire ?

Le recouvrement communautaire est un procédé visant à inciter un client à s’acquitter d’un retard de paiement, en le signalant sur l’annuaire d’un site indexé sur les moteurs de recherche (Google, Yahoo, etc.). Face à la constante hausse des demandes de recouvrement, il n’est pas rare de voir les professionnels recourir à cette approche pour lutter contre les impunités. Avec le développement de la communication digitale, cette alternative est aussi considérée comme un excellent moyen de pression, puisqu’elle affecte directement l’image de l’entreprise du débiteur. Il faut savoir que cette démarche intervient après l’échec d’une procédure de recouvrement à l’amiable, et s’utilise pour les créances entre personnes morales. De même, un certain nombre de formalités sont à observer, de façon à garantir la transparence. Il faut, entre autres, établir la preuve d’une relation commerciale entre les parties (facture, bon de commande, date de signalement, etc.), et la créance doit dater d’au moins cinq ans. Pour en savoir davantage sur les autres conditions à respecter, vous pouvez toujours vous renseigner sur un site comme rubypayeur.com.

À qui s’adresser pour une procédure de recouvrement ?

La qualité de l’accompagnement fait partie des éléments clés de la réussite d’une procédure de recouvrement. Ainsi, veillez à ce que la structure avec laquelle vous souhaitez collaborer dispose d’une expérience significative, et qu’elle jouisse d’une bonne notoriété dans le milieu. Pour que le signalement de votre créance impayée bénéficie d’une visibilité optimale, évaluez le savoir-faire du prestataire, par exemple, en consultant les avis laissés par ses anciens clients. En optant pour un cabinet en ligne, une équipe réactive vous sera entièrement dédiée, et vous aurez même la possibilité de suivre l’avancée des étapes entreprises, grâce à un espace personnel qui vous sera réservé. Même si la plupart des cabinets procèdent par une facturation au succès, le montant des commissions prélevées varie d’un prestataire à un autre. Afin de bien maîtriser votre budget, il ne faut donc pas hésiter à s’adresser à plusieurs professionnels, de façon à un devis personnalisé. Avant de s’engager, pensez à bien vérifier les conditions d’éligibilité, puisque certains établissements exigent un montant minimum de créances.

Pourquoi se faire accompagner pour le recouvrement d’une créance ?

Faire appel à un professionnel du recouvrement communautaire vous permet, avant tout, d’économiser du temps et de l’argent. Son expertise vous fait bénéficier d’un service sur-mesure, et vous garantit un travail réalisé dans les règles de l’art. De la rédaction d’une lettre de relance à l’action en justice, en passant par la mise en demeure, ce prestataire vous accompagne afin que le recouvrement se fasse dans les meilleures conditions. En pratique, le signalement d’un retard de paiement ne prend fin qu’après le règlement de la créance, ou la mise en place d’un échéancier. Avec sa maîtrise du relationnel, son intervention vous aide à mieux préserver les relations commerciales que vous entretenez avec votre débiteur, et ce, malgré de la procédure engagée à son encontre. D’un autre côté, certains établissements se servent de ce procédé pour mettre en valeur les entreprises soucieuses du respect du cadre légal des délais de paiement, à travers un label. En plus de préserver la réputation du débiteur, il s’agit aussi un gage de sécurité supplémentaire pour le créancier.

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